2.53. Un moral en dents de scie
Résumé/Contexte |
Le héros du roman, Sherman Mc Coy arrive avec son épouse Judy à un dîner donné par les Bavardage à New York. Il est déprimé et très inquiet vu les ennuis qui se profilent par ailleurs pour lui avec la justice. On le suit dans ses premiers contacts lors de cette réception mondaine. Cet extrait est issu du roman "Le bûcher des vanités" de Tom Wolfe considéré comme un roman sur New York. Inez Bavardage est la maîtresse de maison. Gene Lopwitz le patron de Sherman Mc Coy. Ce que le narrateur appelle "les Rayons X" sont les femmes de la quarantaine présentes à ce dîner toutes très maigres (par souci pour leur ligne). |
Consigne(s) |
1. Dans la perspective goffmanienne, qu'est-ce qui explique le changement d'humeur de Sherman après sa conversation avec Inez Bavardage? Goffman considèrerait-il ce changement comme "irrationnel" (selon ce que pense Sherman) (cf p.361)?Comment le qualifierait-il? 2. "Les techniques routinières d'accueil des hôtesses à la mode" (cf p. 361) contribuent au respect de quelle règle d'interaction? De quelle façon? Elles renvoient à quelle fonction propre à ce type de situation? 3. Pourquoi, dans une logique goffmanienne l'humeur de Sherman s'assombrit-elle à nouveau suite à sa conversation avec Shafflett (un ténor très connu, que le narrateur nomme aussi "le Montagnard à la Voix d'or")? 4. Sherman se rend compte (p.363) "qu'être à l'écart revenait à être un individu abject et incompétent". En prenant en compte le contexte d'interactions où se trouve Sherman, diriez-vous de même en suivant la perspective goffmanienne de l'identité? 5. Quelle(s) caractéristique(s) de l'identité sont-elles illustrées par le double revirement de l'humeur de Sherman en ce temps très limité? |
URL document |
documents/Un moral en dents de scie1.pdf (1 Mb) |
Solution : |
aucune |
Description générale |
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